Black Snake Moan (critique)
Synopsis
Le blues a toujours fait partie de Lazarus. Jadis, dans sa bourgade du Tennessee, il en jouait en virtuose chaque week-end pour faire danser les couples. Dix ans ont passé, Lazarus s'est marié, s'est rangé, a abandonné la musique, s'est laissé piéger par la routine, s'est fait plaquer. Un puissant désir de revanche, un vif ressentiment à l'égard de celle qui l'a trahi, des élans de violence incontrôlés, des rêves de plus en plus sombres composent désormais son quotidien.
Un matin, Lazarus découvre aux abords de sa ferme le corps à demi nu d'une fille couverte d'ecchymoses et laissée pour morte au milieu de la route. C'est Rae, que chacun connaît dans cette petite ville, et dont la plupart des hommes du coin ont profité. "Une traînée", dit d'elle sa mère, qui n'eut pas le courage de la protéger d'un père incestueux et assista indifférente à sa précoce descente aux enfers...
On apprécie de voir l'évolution des personnages interprétés par Samuel L. Jackson et Christina Ricci, cette dernière toujours dans des rôles surprenants. J'avoue que la prestation de Justin Timberlake était déjà plus satisfaisant que "Alpha Dog".
Les sujets abordés sont orientés vers la religion, la musique, les moeurs. Ca change de ce qu'on a l'habitude de voir cette année... ce qui explique qu'il n'est pas passé dans mon multiplexe...
"Une fable sur la rédemption aussi violente qu'efficace" (TeleObs)
"Ses acteurs sont des instruments dont il a tiré exactement les notes qu'il voulait et il n'est pas aberrant d'affirmer que Ricci et Jackson ont trouvé ici leurs meilleurs sôles depuis très longtemps." (Première)
A voir un dimanche mais pas essentiel.